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Néolithique européen

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Cours 6 : La Néolithisation et le Néolithique ancien des côtes nord-méditerranéennes II

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Néolithique européen

Cours 6 : La Néolithisation et le Néolithique ancien des côtes nord-méditerranéennes II

 

 

Nous allons continuer sur le début du Néolithique en Méditerranée occidentale et nous allons commencer par voir un peu plus en détail les sites importants et le mobilier du Néolithique ancien dans le Midi de la France.
Nous envisagerons ensuite rapidement la fin du Néolithique ancien dans cette région ainsi que les processus d’expansion et d’acculturation dans les régions voisines à partir de ces premières implantations.

Je vous rappelle rapidement le cadre chronologique dans lequel nous allons évoluer aujourd’hui.
Ici à partir d’un tableau établi par Didier Binder, l’un des spécialistes du Néolithique ancien dans le sud de la France.

La première phase qui correspond au développement des premières implantations néolithiques en Ligurie et dans le sud de la France demeure difficile à dater précisément, entre 6000 et 5900 avant notre ère et correspond aux groupe à céramique impressa ligure ou à sillon d’impressions.

La seconde phase correspond au développement du Cardial sur lequel nous avons fini le précédent cours, à partir de 6650-6600.

Le Cardial récent et final s’étend pour ces régions sur la période 5300-4950.

Parmi les sites les plus importants de la région et qui sont à connaître, la grotte des Arene Candide à Finale Ligure, sur la côte ligure donc, au nord-ouest de l’Italie. Elle a été fouillée dès les années 1940 par Luigi Bernabo Brea qui en a livré dès cette époque, en 46 et en 56, deux volumes de monographies qui sont des modèles du genre parce que parmi les premières grandes monographies de sites préhistoriques.
Le site a livré une très importante séquence préhistorique et l’une des rares pour cette région d’Italie qui a fourni le canevas de la stratigraphie pour la Méditerranée occidentale jusque au moins dans les années 60-70.

Dans l’Hérault, donc en Languedoc occidental, deux sites témoignent des premières colonies néolithiques au sein de régions encore mésolithiques.
Il s’agit des sites de Peiro Signado et de Pont de Roque Haute du côté de Portiragnes.

Si le Néolithique ancien de la Méditerranée occidentale en général et du Midi français et du Levant espagnol en particulier est représenté par le groupe Cardial, ces deux sites, avec celui de Pendimoun à Castellar, au dessus de Nice – qui est un peu particulier – témoignent d’une présence plus ancienne.

Le style céramique qui est représenté ici ne peut être comparé qu’à ce qui se passe en Italie.

Ces sites sont malheureusement de petits gisements implantés sur le rivage actuel, et ne livrent que quelques fosses.

D’autres sites on du exister sur le rivage de l’époque et on été englouti par la suite, par la remontée du niveau des mers.

Voici donc à quoi ressemble la céramique à sillon d’impression du plus ancien Néolithique de France.
Il s’agit pour l’essentiel de formes simples, et parfois à fond plat.
Les décors sont d’emblée très diversifiés.

D’autres exemples toujours sur le site de Peiro Signado

Et d’autres exemples sur le site du Pont de Roque-Haute.

Et d’autres encore.

Le site de Pont de Roque Haute vient de faire l’objet d’une monographie.

Parmi les sites les plus célèbres, l’équivalent français de la grotte des Arene Candide est le Grand Abri de la Font des Pigeons, fouillé depuis les années 40, par Max Escalon de Fonton d’abord, puis par Jean Courtin, mais n’ayant fait l’objet que de publications partielles.

Le site a livré une séquence très importante du Mésolithique et du Néolithique.
C’est à partir de ce site qu’on a cru pouvoir identifier la présence de moutons domestiques dès le Mésolithique Castelnovien (du nom de ce site). Il s’agissait en fait de fosses du Néolithique ancien creusées dans les niveaux d’occupation du Mésolithique.

Voici un aperçu du mobilier du Néolithique ancien cardial, culture du Néolithique ancien qui a été définie principalement à partir des données de ce site.

La grotte de Fontbrégoua se trouve dans le centre nord du département du Var, loin de la côte. Elle présente une très importante stratigraphie de la fin du Paléolithique aux âges des métaux. Elle a été fouillée essentiellement par Jean Courtin.

La grotte est connue pour deux faits importants : il s’agit d’abord de l’une des premières grottes bergeries mises en évidence, témoignant des pratiques pastorales du Néolithique en Provence.

Mais vous pouvez voir ici des fosses datées du Néolithique ancien qui livrent de grandes quantité de faune sauvage, cervidés, sanglier… qui témoignent que la chasse n’a pas encore totalement disparu au Néolithique ancien comme vous avez pu le voir avec l’exemple de la grotte Lombard.

Voici quelques exemples de la céramique cardiale mise au jour dans la grotte.

Et quelques exemples des autres types de vestiges, avec en particulier les bracelets en pierre polie très caractéristiques du Néolithique ancien et qui perdurent dans le Néolithique moyen.

Et quand je vous disais que la grotte était connue pour deux faits : le second est la mise en évidence de la pratique de l’anthropophagie…

Autre site parmi les plus important, le site du Baratin à Courthézon dans le Vaucluse, non loin du Rhône.
Important parce que fouillé anciennement et parce qu’il s’agit d’un site de plein air. Penser que les grottes et abris ne sont pas à cette époque les sites principaux mais sans doute, des annexes spécialisées (bergerie, halte de chasse…).

Lui aussi fouillé par Jean Courtin puis par Ingrid Sénépart. Il a livré des empierrement dont un a longtemps été considéré comme un fond de cabane, très discuté depuis. En fait les installations sur le site sont complexes et témoignent sans doute de constructions légères.

L’essentiel des empierrements correspond à des structures de combustion.

Et voici un échantillon de la céramique cardiale provenant de ces structures.

Le site des Petites Bâties lui aussi dans le nord du Vaucluse et non loin du Rhône, sur la commune de Lamotte-du-Rhône.
Il a été fouillé par Didier Binder, dont je vous ai parlé tout à l’heure, dans le cadre de la grande opération d’archéologie préventive du tracé du TGV Méditerranée en 1995-96.
C’est l’occasion de vous signaler l’importance de l’archéologie préventive : transect, fouilles de plaines, grandes surfaces… et la présence de trois archéologues professionnels de l’INRAP dans cette salle.

Bref, le site a failli être l’un des plus important du début du Néolithique du Midi. Des structures complexes ont été observées qui auraient pu correspondre à un établissement important et qui finalement ont révélé d’importants problèmes géoarchéologiques.
Il reste néanmoins un très important site dont certaines structures, comme celle-ci, ne sont pas contestables et un mobilier très important pour le cardial.

Et une très importante série lithique aussi en silex, avec au passage l’exploitation du silex blond bédoulien des monts du Vaucluse qui va être diffusé largement…

En restant dans le Vaucluse, voici quelques sites beaucoup moins importants qui ont livré des éléments intéressants, comme ici le site de Céron avec ces céramiques à cordons et l’industrie lithique en silex bédoulien.

La Grotte d’Unang, qui a livré d’importantes occupations du Néolithique ancien.

Et des sites et sépultures comme l’Abri 2 des Seguins au cœur du massif du Luberon, où on peut voir une phase avancée du Cardial classique avec ces céramiques à cordons et pastillages.
Et la sépulture de la Balance à Avignon qui montre quelques éléments de parure…

Les sépultures du Néolithique ancien sont peu nombreuses, enfin, on n’en connaît peu, c’est pas la même chose, en revanche on les connaît bien mieux que l’habitat, car elle semblent très codifiées comme vous allez pouvoir le voir sur ces quelques images.

Elles sont systématiquement dans des fosses, en position contractée sur le côté, décubitus latéral.

Elles sont parfois recouvertes d’ocre en poudre, colorées donc avec des colorants comme de l’hématite ou de l’ocre dont ces fragments proviennent de la grotte d’Unang. Elles sont généralement dépourvues de mobilier.

Sépulture ocrée que vous pouvez voir ici par exemple sur le site du Col Sainte Anne, et croyez moi, le sable dolomitique est plutôt jaune flash.

Voilà ce que je voulais vous montrer un peu plus en détail pour l’impressa et le Cardial.

Reprenons maintenant le fin du temps. Nous voici vers 5500-5400.
Le Cardial évolue et nous nous trouvons ici au cœur d’une querelle d’écoles archéologiques. 

En Italie, les choses semblent assez simples. Du côté adriatique, on assiste à la mise en place d’un nouveau groupe : la céramique imprimée médio-adriatique qui dérive de la céramique imprimée adriatique du sud-est de l’Italie.

La céramique est plus fruste et l’industrie lithique est proche des traditions castelnoviennes, ce qui oblige à envisager qu’il s’agit d’un processus secondaire d’acculturation des populations locales à l’intérieur des terres. Mais rien n’est certain sauf qu’il s’agit bien d’un Néolithique avec agriculture et élevage bien que la chasse soit encore importante.

Du côté tyrrhénien, le Cardial Tyrrhénien évolue, vers 5400, vers la céramique à lignes incisées qui se divise elle-même en trois groupes :
Fiorano, dans le nord de la Toscane,
Sarteano, dans le sud de la Toscane et en Ombrie,
Sasso dans le Latium.
La céramique présente des décors incisés donc mais aussi cannelés.
L’industrie lithique est dominée par le trapèze et un débitage lamellaire, quelques grandes lames et faucilles.
Là encore, l’importance de la tradition mésolithique, malgré le « pack néolithique complet » (agriculture, élevage) fait envisager l’hypothèse d’une acculturation des populations méso.

Dans le Midi de la France, ça se complique.
Il existe des tenants de l’évolution du Cardial sur place vers un Epicardial et d’autres qui envisage une évolution du Cardial vers les marges, au contact des populations mésolithiques qu’ils appellent aussi Epicardial et parfois péricardial.
Evidemment on se doute que tout cela existe, mais il demeure que la situation est un peu embrouillée selon quel chercheur on écoute ou on lit…

Pour essayer de faire simple :
Le Cardial récent final et l’Epicardial ancien sont marqués par l’apparition de l’incision et de la cannelure pour les décors de la céramique.

Voici donc quelques types de la céramique épicardiale dans le Midi de la France.

Et quelques photos illustrant la céramique épicardiale d’un célèbre site de l’Aude qui est la grotte Gazel.

Pour finir sur le Néolithique ancien du Midi de la France, je voudrais développer rapidement sur l’expansion de ces groupes.

Vous pouvez voir ici quelques vases du Néolithique ancien du centre-ouest de la France qui illustre l’extension du Néolithique ancien méridional en contact avec les populations mésolithiques de la côte atlantique.

Les recherches sur ce sujet sont actuellement en cours mais témoignent probablement d’une acculturation des populations mésolithiques de la France atlantique sous influence méditerranéenne.

Le dernier aspect de l’expansion du Néolithique ancien méditerranéen va nous entraîner loin vers le nord de la France, le Bénélux et l’Allemagne, dans des régions qui appartiennent donc au courant de Néolithisation Danubien que nous verrons la semaine prochaine.

Pourquoi allons-nous si loin ?

Parce que ces régions subissent à un moment donné une influence méridionale, vers 5500 avant notre ère.

Il s’agit en fait de groupes du Mésolithique final qui utilisent une céramique dont les influences sont à rechercher dans la fin du Cardial et l’Epicardial dans les régions méditerranéennes et particulièrement dans les faciès mis en évidence dans le niveau 3 de la grotte Gazel.
Mais il s’agit bien de groupes mésolithiques qui ont une économie de type chasse-collecte et dont le seul élément néolithique est cette céramique.

On distingue deux ensembles qui sont appelés : céramique de la Hoguette et céramique du Limbourg.

La céramique de la Hoguette est marquée par des formes ovoïdes à bord renforcé et fond conique. Elle présente parfois des languettes de préhension. Le décor est formé de bandes d’impressions au peigne à deux dents, plus ou moins complexes et parfois associées à des cordons. Les décors sont fréquement disposés en guirlandes.

Cette céramique de la Hoguette peut être contemporaine de la première phase et parfois jusqu’à la troisième phase de la céramique linéaire de la Néolithisation danubienne. Nous y reviendrons.

L’industrie lithique est de type mésolithique final, avec en particulier les armatures spécifiques de ces régions comme les pointes de Bavans.

La céramique du Limbourg est découverte initialement dans des contextes rubanés (la céramique linéaire donc). Elle est divisée en deux groupes : un groupe séquano-scaldien dans la partie occidentale (bassin parisien, Somme, Champagne et nord-Bourgogne) et un groupe rhéno-mosan à l’est.

On en trouve jusque dans l’Ain vers le sud avec la Grotte du Gardon à Ambérieu en Bugey.

La céramique, de fabrication locale, montre des formes plus ou moins hautes et ouvertes à bord épaissi avec parfois des formes globuleuses fermées ou à léger col. Les fonds sont ronds. Les décors présentent des incisions, cannelures et impressions. Les décors sont riches de motifs et d’organisation comme vous pouvez le voir ici avec des panneaux des triangles, des décors des bords…

Les affinités sont à rechercher dans la céramique imprimée à sillon et cannelure donc en liaison avec l’Epicardial de Ligurie et partiellement de Provence.

Les principaux problèmes sont d’une part la chronologie mal calée pour tous ces ensembles et d’autre part l’absence de jalons évidents entre les régions de répartition et les régions d’origine supposée.

Actuellement, Karoline Mazurié considère qu’il y a une certaine cohérence entre l’évolution du Cardial et la mise en place de la céramique de la Hoguette stricto sensu vers 5500 et qu’ensuite vers 5300 on aurait une diversification des décors associant épicardial et styles de la Hoguette et du Limbourg en contexte rubané dans la phase ancienne de la céramique linéaire.
Ces apports d’influences méridionales se poursuivraient pendant les phases moyenne et récente de la céramique linéaire.

Par ailleurs, on note conjointement à ces phénomènes La Hoguette et Limbourg, la diffusion d’éléments de type épicardial le long de la vallée du Rhône et jusqu’au bassin parisien, mais il ne s’agit que de quelques armatures en silex.
Plus intéressants sur ces contacts sont la présence de coquillages méditerranéens en contexte rubané en Alsace et l’apparition toujours en contexte rubané de semences d’origine méditerranéenne comme le Pavot (Papaver somniferum), le lin et le froment.

Nous verrons la semaine prochaine le courant de néolithisation danubien et les céramiques linéaires.

Bibliographie du chapitre

La néolithisation est un sujet prisé de nombreuses équipes de recherches, les publications sont très nombreuses. Les quelques références mentionnées ici renverront à de très nombreux autres ouvrages ou articles.


Toujours à lire impérativement :

MAZURIE DE KEROUALIN K., 2003 – Genèse et diffusion de l’agriculture en Europe, Paris : Errance, 2003, 184 p.

Et sur la France méditerranéenne :

Nouvelle parution :

GUILAINE J., MANEN C., VIGNE J.D., (dir.) (2007) - Pont de Roque-Haute. Nouveaux regards sur la néolithisation de la France méditerranéenne. Toulouse : Archives d'Ecologie Préhistorique, 2007, 336 p., 134 ill.

Pour les données et les scénarios actuels :

BEECHING A. (1995) – Nouveau regard sur le Néolithique ancien et moyen du Bassin Rhodanien, in : VORUZ J.L. (Dir.) : Chronologies néolithiques : de 6000 à 2000 avant notre ère dans le Bassin Rhodanien, Actes des Rencontres néolithiques Rhône-Alpes, Ambérieu-en-Bugey, septembre 1992, Université de Genève et Société Préhistorique Rhodanienne, Editions de la Société Préhistorique Rhodanienne, Ambérieu-en-Bugey, 1995, p. 93-111. (Document du Département d’Anthropologie et d’Ecologie de l’Université de Genève, 20)

BINDER D. (1995) – Eléments pour la chronologie du Néolithique ancien à céramique imprimée dans le Midi, in : VORUZ J.L. (Dir.) : Chronologies néolithiques : de 6000 à 2000 avant notre ère dans le Bassin Rhodanien, Actes des Rencontres néolithiques Rhône-Alpes, Ambérieu-en-Bugey, septembre 1992, Université de Genève et Société Préhistorique Rhodanienne, Editions de la Société Préhistorique Rhodanienne, Ambérieu-en-Bugey, 1995, p. 55-65. (Document du Département d’Anthropologie et d’Ecologie de l’Université de Genève, 20)

BINDER D. (2001) – Le Néolithique ancien de la région ligurienne, Bulletin de la Société Préhistorique Française, Tome 98, n°3, p. 389-390.

BINDER D., GUILAINE J. (1999) – Rapport du groupe de travail sur la Néolithisation : Méditerranée centrale et occidentale, in : EVIN J., OBERLIN C., DAUGAS J.-P., SALLES J.-F. (Dir.) : 14C et Archéologie, 14C and Archaeology, 3e Congrès International, Lyon, 6-10 avril 1998, SPF/GMPCA 1999, p. 454-458 (Mémoires de la Société Préhistorique Française Tome XXVI, Supplément 1999 de la Revue d’Archéométrie).

BINDER D., JALLOT L., THIEBAULT S. et al. (2002) – Les occupations néolithiques des Petites Bâties (Lamotte-du-Rhône, Vaucluse), in : Archéologie du TGV Méditerranée. Fiches de Synthèse, tome 1 : La Préhistoire, Lattes : ADAL / UMR 154, p. 103-122. (Monographies d’Archéologie Méditerranéenne, 8).

BINDER D., MAGGI R. (2001) – Le Néolithique ancien de l’arc liguro-provençal, Bulletin de la Société Préhistorique Française, Tome 98, n°3, p. 411-422.

BINDER D., SENEPART I. (2004) – Derniers chasseurs et premiers paysans de Vaucluse. Mésolithique et Néolithique ancien : 7000-4700 av. J.-C., in : BUISSON-CATIL J. et al. (Dir.) : Vaucluse Préhistorique, Avignon : Editions A. Barthélémy, 2004, p. 131-162.

BRIOIS F. (2000) – Variabilité techno-culturelle des industries lithiques du Néolithique ancien en Languedoc, in : LEDUC M., VALDEYRON N., VAQUER J. (Dir.) : Sociétés et espaces, Rencontres Méridionales de Préhistoire Récente, Troisième session, Toulouse, novembre 1998, Toulouse : Archives d’Ecologie Préhistorique, 2000, p. 43-50.

COURTIN J. (2000) – Les premiers paysans du Midi, Paris : La Maison des Roches, 2000, 128 p. (Collection Histoire de la France Préhistorique).

GALLAY A. (1995) – A propos des travaux récents sur la néolithisation de l’Europe de l’ouest, in : VORUZ J.L. (Dir.) : Chronologies néolithiques : de 6000 à 2000 avant notre ère dans le Bassin Rhodanien, Actes des Rencontres néolithiques Rhône-Alpes, Ambérieu-en-Bugey, septembre 1992, Université de Genève et Société Préhistorique Rhodanienne, Editions de la Société Préhistorique Rhodanienne, Ambérieu-en-Bugey, 1995, p. 17-25. (Document du Département d’Anthropologie et d’Ecologie de l’Université de Genève, 20)

MANEN C. (2000) - Implantation de faciès d'origine italienne au Néolithique ancien : l'exemple des sites "liguriens" du Languedoc, in : LEDUC M., VALDEYRON N., VAQUER J. (Dir.) : Sociétés et espaces, Rencontres Méridionales de Préhistoire Récente, Troisième session, Toulouse, novembre 1998, Toulouse : Archives d’Ecologie Préhistorique, 2000, p. 35-42.

MANEN C. (2003) – Emergence, développement et évolution des styles céramiques du Languedoc-Roussillon au 6ème millénaire avant notre ère, in : GASCO J., GUTHERZ X., de LABRIFFE P.-A. (Dir.) : Temps et Espaces culturels du 6° au 2° millénaire en France du sud, Rencontres Méridionales de Préhistoire Récente, IVe session, Nîmes, 28-29 octobre 2000, Lattes : ADAL / UMR 154, 2003, p. 43-56. (Monographies d'Archéologie Méditerranéenne, 15)

MANEN C. et al. (2004) – Nouvelles données sur le Néolithique ancien gardois : résultats des campagnes de fouille 2001-2002 de la grotte du Thaï (Remoulins), in : DARTEVELLE H. (Dir.) : Auvergne et Midi. 5e Rencontres Méridionales de Préhistoire Récente, Clermont-Ferrand, 2002, Cressensac : Préhistoire du sud-ouest, 2004, p. 321-336. (Préhistoire du Sud-Ouest, supplément n°9).

PERRIN T. (2003) – Industries lithiques taillées et groupes culturels dans le haut bassin rhodanien au Néolithique ancien, in : GASCO J., GUTHERZ X., de LABRIFFE P.-A. (Dir.) : Temps et Espaces culturels du 6° au 2° millénaire en France du sud, Rencontres Méridionales de Préhistoire Récente, IVe session, Nîmes, 28-29 octobre 2000, Lattes : ADAL / UMR 154, 2003, p. 57-70. (Monographies d'Archéologie Méditerranéenne, 15)

SENEPART I. (2000) – Gestion de l’espace au Néolithique ancien dans le midi de la France : l’exemple du Baratin à Courthézon, in : LEDUC M., VALDEYRON N., VAQUER J. (Dir.) : Sociétés et espaces, Rencontres Méridionales de Préhistoire Récente, Troisième session, Toulouse, novembre 1998, Toulouse : Archives d’Ecologie Préhistorique, 2000, p. 51-58.

SENEPART I., CONVERTINI F. (2003) – Essai de caractérisation des productions céramiques cardiales du Baratin à Courthézon (Vaucluse), in : GASCO J., GUTHERZ X., de LABRIFFE P.-A. (Dir.) : Temps et Espaces culturels du 6° au 2° millénaire en France du sud, Rencontres Méridionales de Préhistoire Récente, IVe session, Nîmes, 28-29 octobre 2000, Lattes : ADAL / UMR 154, 2003, p. 83-98. (Monographies d'Archéologie Méditerranéenne, 15)

VAQUER J. (1998) – Le Midi méditerranéen de la France, in : GUILAINE J. (Dir.) : Atlas du Néolithique européen, volume 2A : L’Europe occidentale, Liège : Université de Liège, 1998, p. 413-500. (ERAUL, 46A)

WEISS M.C. (1998) – La Corse, in : GUILAINE J. (Dir.) : Atlas du Néolithique européen, volume 2A : L’Europe occidentale, Liège : Université de Liège, 1998, p. 395-412. (ERAUL, 46A)

Pour les données des grands sites et l’illustration :

BINDER D. (1987) – Le Néolithique ancien provençal. Typologie et technologie des outillages lithiques, Paris : CNRS, 1987, 209 p. (Gallia Préhistoire : Supplément XXIV).

BINDER D., COURTIN J. (1986) – Les styles céramiques du Néolithique ancien provençal, in : DEMOULE J.-P., GUILAINE J. (Dir.) : Le Néolithique de la France, hommage à G. Bailloud, Paris : Picard, 1986, p. 83-94.

COURTIN J. (1974) – Le Néolithique de la Provence, Paris : Editions Klincksieck, 1974, 359 p. (Mémoires de la Société Préhistorique Française, Tome 11).

GASCO J., GUTHERZ X. (Dir.) (1983) – Premiers paysans de la France méditerranéenne, catalogue d’exposition. Montpellier : Direction du Patrimoine, 1983, 96 p. (rééd. 1986).

GUILAINE J. (Dir.) (1979) – L'abri Jean-Cros. Essai d'approche d'un groupe humain du Néolithique ancien dans son environnement.Toulouse : Centre d’Anthropologie, 1979, 462 p.

GUILAINE J. (Dir.) (1984) – Leucate-Corrège, habitat noyé du Néolithique ancien cardial. Toulouse/Sète : Centre d’Anthropologie/Musée Paul Valéry, 1984, 272 p.

GUILAINE J. (1986) – Le Néolithique ancien en Languedoc et en Catalogne, in : DEMOULE J.-P., GUILAINE J. (Dir.) : Le Néolithique de la France, hommage à G. Bailloud, Paris : Picard, 1986, p. 71-82.

GUILAINE J., COURTIN J., ROUDIL J.-L., VERNET J.-L. (Dir.) (1987) – Premières communautés paysannes en Méditerranée occidentale, Actes du colloque de Montpellier, 1983, Paris : CNRS, 1987, 764 p.

GUILAINE J. (Dir.) (1993) – Dourgne. Derniers chasseurs-collecteurs et premiers éleveurs de la Haute-Vallée de l'Aude. Toulouse : Archives d’Ecologie Préhistorique, 1993, 501 p.

GUILAINE J., MARTZLUFF M. (Dir.) (1995) – Les escavacions de la Balma de la Margineda, monographie du site. 5 tomes, Ministeri d'Afers Socials i Cultura. Principat d'Andorra, 1995, 1034 p.

MONTJARDIN R. (Dir.) (1982) – Le Néolithique ancien méditerranéen, Actes du colloque de Montpellier, 1981, Montpellier : FAH, 1982, 352 p. (Archéologie en Languedoc, numéro spécial).

ROGER J.-M. (1994) – Les premiers paysans du Languedoc, Montpellier : Espacesud, 1994, 48 p.

ROUDIL J.-L. (1992) – Les premiers paysans de l’Ardèche, Privas : Conseil départemental de la Culture de l’Ardèche, 1992, 81 p.

TINE S. (1986) – Nuovi scavi nella caverna delle Arene Candide, in : DEMOULE J.-P., GUILAINE J. (Dir.) : Le Néolithique de la France, hommage à G. Bailloud, Paris : Picard, 1986, p. 95-112.

Sur les questions des contacts Cardial / Rubané :

CAHEN D., OTTE M. (Dir.) (1990) – Rubané et Cardial, actes du colloque de Liège, 1988, Liège : Université de Liège, 1990, 464 p. (ERAUL, 39).

JEUNESSE C. (1995) – Cultures danubiennes, éléments non rubanés et Néolithique ancien du Midi au VIe millénaire : la dimension chronologique, in : VORUZ J.L. (Dir.) : Chronologies néolithiques : de 6000 à 2000 avant notre ère dans le Bassin Rhodanien, Actes des Rencontres néolithiques Rhône-Alpes, Ambérieu-en-Bugey, septembre 1992, Université de Genève et Société Préhistorique Rhodanienne, Editions de la Société Préhistorique Rhodanienne, Ambérieu-en-Bugey, 1995, p. 139-146. (Document du Département d’Anthropologie et d’Ecologie de l’Université de Genève, 20)

JEUNESSE C., VAN WILLIGEN S. (2006) – Le vase à décor rubané de la Grande Grotte à Cheval-Blanc (Vaucluse) – un objet danubien dans le Néolithique ancien du Midi de la France ?, Bulletin de la Société Préhistorique Française, Tome 103, n°3, 2006, p. 597-625.

 

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